Les 5 erreurs de débutant qui gâchent vos photos
Vous pensiez avoir créé un chef-d’œuvre, réussi à attraper le bon moment, l’instant sur le vif ? Mais une fois installé(e) devant votre ordinateur ou après avoir tiré vos photos, la déception peut se lire sur votre visage ? Quelles erreurs ont compromis votre photo ?
Mauvais cadrage, problème de mise au point, sous ou surexposition, tant d’obstacles qui éloignent le photographe d’une jolie prise. Voici 5 erreurs de débutant fréquemment commises en photographie et facilement évitables.
Erreur n°1 – Cadrage : trop de sujets tuent le sujet !
Qu’est-ce que je veux montrer et pourquoi je veux le montrer ? C’est la première question que l’on doit se poser lors de la prise d’une photo.
Le cadre définit les limites de l’image. L’impossibilité de faire un choix est la principale erreur du débutant. Souvent, quand la photo est mauvaise, c’est que le photographe ne sait pas lui-même ce qu’il veut montrer ou dire avec son image. Prenons un exemple concret pour venir étayer ce propos. Si les sujets d’une image sont : un chien qui court au premier plan, une jolie fleur dans le fond, un tramway qui passe à droite, un bouquiniste qui dort à gauche(…). Ici, la photo perd alors toute valeur pour la simple raison que rien n’est mis en avant.
Les amateurs peuvent progresser considérablement s’ils s’efforcent de comprendre ce qui les attire dans ce qu’ils voient : une ambiance, un détail, un visage… Et inversement ce qui dans l’image n’est pas important, voire dérangeant. Ce cheminement d’idées permet de mieux cerner les réelles questions que l’on doit se poser en termes de cadrage. Suis-je à la bonne distance ? Qu’est-ce que je dois inclure dans le cadre ? Une identification du sujet central est donc très importante avant la prise de vue.
En matière de cadrage, une des autres erreurs consiste à utiliser le zoom pour régler ce dernier au lieu de se positionner afin de cadrer son sujet. Il est donc décisif de déterminer la longueur focale avant de cadrer !
Erreur n°2 – Distance au sujet : « Fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis »
La distance entre le photographe et le sujet est également une erreur fréquemment rencontrée. En effet, la plupart du temps, le sujet est trop éloigné. Par gêne, on n’ose pas forcément se rapprocher du sujet que l’on décide de photographier. Cependant, il est primordial de le faire si l’on veut créer une certaine intimité visible sur la photo.
Une image réussie est celle où l’on peut décrypter les émotions de l’individu représenté. Or la distance ne permet pas de les reconnaître. Cette situation peut être retranscrite dans la vraie vie. La communication est moins bonne, ou clairement mauvaise lorsque vous êtes trop loin de votre interlocuteur. Il est difficile de souligner les singularités d’une personne, si on ne distingue pas les détails qui font de l’individu quelqu’un d’unique.
Plus le sujet est proche, plus les traits sont prononcés, plus il est mis en valeur ! Alors, ne soyez plus timide et autorisez-vous à vous rapprocher !
Erreur n°3 – Perspective : une ligne d’horizon approximative
La ligne d’horizon peut se définir de manière générale comme la limite visuelle de l’observateur. Il arrive que cette dernière ne soit pas totalement « sobre » et qu’elle ne suive pas une ligne droite. Pourtant, l’horizon a une certaine importance lorsque l’on veut se parfaire en photo. En effet, une ligne d’horizon approximative va forcément entraîner une plongée vers le haut ou vers le bas qui donnera une sensation d’asymétrie.
Un conseil pour régler facilement ce problème : veillez à toujours placer l’horizon à hauteur des yeux du sujet !
Erreur n°4 – Faire abstraction de la lumière
On ne parle pas ici d’une absence de lumière, mais plutôt du fait de ne pas assez analyser la lumière en présence lors d’une prise de vue. Si l’on ne prend pas en compte la luminosité de l’environnement dans lequel on est inscrit, on risque de ne pas faire les modifications en conséquence sur son appareil photo. Cette erreur peut entraîner des difficultés techniques (réglage ouverture, vitesse, ISO).
Le résultat est très souvent une montée en ISO trop importante ou largement insuffisante qui conduit à des vitesses trop élevées, trop basses, des surexpositions, des sous-expositions, etc. Ainsi, il faut prendre en compte que la manipulation de votre appareil concernant l’ISO jouera forcément sur la réussite de vos créations.
Si vous n’êtes pas un expert dans ce domaine, il se peut que vous ayez laissé sur votre APN l’ISO en mode automatique. Ce qui est un désavantage dans la plupart des situations. La montée en ISO fait apparaître des défauts au sein même de la photo : des points rouges, verts, bleus là où il ne devrait pas y en avoir.
La balance des blancs, elle aussi, est dépendante de la lumière au niveau de sa température et de sa teinte. Un réglage en amont représente un moyen de se rapprocher d’une teinte plus « naturelle » en termes de lumière. Ce manque de lumière peut être compensé avec la vitesse ou l’ouverture. Il faut toujours garder à l’esprit l’interdépendance de ces trois paramètres.
Erreur n°5 – une mauvaise prise en main de l’appareil photo
La dernière erreur figurant dans ce top et pas des moindres, repose sur La manière dont l’individu tient son appareil photo. Or, cela semble primordial quant aux erreurs explicitées précédemment. Si votre matériel n’est pas bien tenu, la ligne d’horizon, le cadrage, l’étude de la lumière, la sublimation du sujet risquent d’être « menacés ». En effet, la résultante est pour la plupart du temps une photo floue. En deux mots, une bonne photo passe avant tout par une bonne prise en main.

“Perfection et imperfection. Si les deux peuvent être beauté, seule l’imperfection peut faire le charme.” Cependant, il faut savoir nuancer ces propos et ne pas voir tout en blanc ou en noir. Ces erreurs peuvent aussi contribuer à la création d’une « parfaite imperfection ».
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